H. Bonin vient de se voir accorder une « prime d’excellence scientifique » quadriennale (4e trimestre 2011-3e trimestre 2014), en reconnaissance de sa vaillance scientifique… Un comité national a soupesé mon dossier de candidature et j’ai obtenu, sur une échelle de A à C, la note finale moyenne de B: « Cette candidature a été créditée d’un B (avis global de l’instance), « synthétisant » un A pour les publications/ production scientifique, un A pour l’encadrement doctoral scientifique, un B pour le rayonnement, et un C pour la responsabilité scientifique. » Il est vrai que mon « rayonnement » national et international est faible… et mes responsabilités scientifiques (SFHOM; EABH, EBHA, comités de la Société générale, de BNP Paribas et Banque de France, etc.) embryonnaires… Bon, ne faisons pas la fine bouche. Ma PEDR (prime d’encadrement doctoral et scientifique) venait à son terme en cette fin de 2011 et je peux ainsi bénéficier de cette PES pour quatre années – soit, en « brut » de charges sociales, 6 000 euros par an, soit environ 5 000 euros nets, versés par tranche trimestrielle. De telles précisions correspondent à mon souci de transparence académique, pour mieux faire connaître la vie universitaire. Ajoutons que Sciences Po Bordeaux disposait cette année de deux PES, et que son comité a soupesé les dossiers de plusieurs candidats, par conséquent… Rude donc, tout ce processus, car profondément fondé sur des processus d’évaluation à plusieurs niveaux.